Foumban est une ville historique du Cameroun, fondée par NCHARE YEN en 1394. Elle est le centre du royaume Bamoun, l'un des plus anciens royaumes du pays.
Selon le Plan Communal de Développement (PCD) de Foumban (2018), la ville trouve son origine dans la migration des Tikar sous la direction du roi NCHARE YEN, venu de l’actuel Adamaoua pour établir un royaume puissant.
Le nom Foumban dérive du terme "Fombèn", signifiant "Ruine des Mbèn". Les Mbèn étaient les premiers habitants que NCHARE YEN et son peuple auraient chassés pour s’installer sur ce site.
Sous le règne du Roi NJOYA (1895 - 1933), Foumban prend un aspect plus structuré, avec l'instauration d’une organisation politique avancée et la construction d’infrastructures marquantes, comme le Palais Royal des Bamouns, qui abrite aujourd’hui un musée renommé.
Sur le plan administratif, Foumban devient une Commune mixte rurale par décret en 1955. Une ordonnance du 27 novembre 1959 divise Foumban en Commune urbaine et Commune rurale. En 2007, un décret (N° 2007/117 du 24 avril 2007) fusionne ces entités pour former l’actuelle Commune de Foumban, intégrant des villages de la zone rurale, notamment KoupaGagnou, KoupaMatapit et Koundoum.
La commune de Foumban est un centre culturel, historique et économique situé dans la région de l’Ouest du Cameroun. Elle est le chef-lieu de l’arrondissement de Foumban, dans le département du Noun. Son organisation est structurée autour de la mairie, des services municipaux et d'un conseil municipal élu. La commune est connue pour son riche patrimoine historique et culturel, notamment le Palais Royal Bamoun et son artisanat unique.
Foumban a été fondée en 1394 par NCHARE YEN, un souverain venu du royaume de Rifùm, situé dans l’actuel Adamaoua. Le nom "Foumban" vient de "Fombèn", qui signifie "ruine des Mbèn", les premiers habitants chassés par le fondateur. La ville est devenue le siège du royaume Bamoun sous le règne de NJOYA, le 17ème roi de la dynastie Bamoun. Le royaume a prospéré pendant plusieurs siècles avant de devenir une commune sous l'administration coloniale. La commune a été modernisée à partir de la fin du 19ème siècle et est maintenant un centre administratif important du Cameroun.
Les principaux dialectes parlés dans la commune sont le Bamoun, langue maternelle de la majorité de la population, et d'autres langues comme le Bamiléké, le Bassa, l'Ewondo et l'Anglais, avec l'influence de la culture anglophone en raison des migrations internes et de la présence d'expatriés.
Le groupe ethnique majoritaire dans la commune est le Bamoun, qui est également le groupe autochtone. D'autres groupes ethniques comme les Bamiléké, les Anglophones, les Haoussas, et les Bororos vivent également dans la région. Ces groupes cohabitent généralement de manière pacifique, bien qu'il y ait parfois des tensions dues à des conflits entre agriculteurs et éleveurs.
